Atelier d’écriture intuitive

26 septembre 2024
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A la découverte de votre voix intérieure

24 septembre 2024
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– Je n’ai pas osé suivre mon ressenti, aujourd’hui je m’en mords les doigts !

– Je sentais bien que quelque chose n’allait pas !

Avez-vous déjà eu des intuitions que vous n’avez pas suivies par peur qu’elles vous incitent à prendre de mauvaises décisions ?

Avez-vous regretté, rétrospectivement, de ne pas vous être écouté par crainte de décevoir quelqu’un ou de vous tromper ?

Notre intuition tente souvent de nous prévenir et de nous guider mais nous avons du mal à croire cette voix qui n’argumente pas. Nous préférons nous fier à notre raisonnement logique et à notre base de données issues d’expériences passées.

Or, une intuition est toujours juste mais elle peut paraître irrationnelle, ce qui la rend parfois difficile à REPERER.

L’intuition est une aptitude humaine que nous possédons toutes et tous ! Considérée comme notre 6ème sens, elle vient compléter les cinq autres (visuel, kinesthésique, auditif, gustatif et olfactif) et nous met en résonance avec ce qui est présent dans notre coeur.

Les exercices d’écriture proposés dans cet atelier ont pour but d’éveiller en vous cette fabuleuse faculté, afin d’apprendre à l’écouter et à décoder ses messages.

Renseignements et inscriptions anita@bleuencre.ch

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Où sont passés vos rêves ?

13 septembre 2024
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Transformer son rêve en objectif, c’est valable pour ceux qui ont un rêve.

Mais que dire de tous ces gens qui aspirent à autre chose sans avoir de rêve particulier à l’esprit.

En réalité, ces personnes ont bel et bien des rêves, mais elles sont tellement emprisonnées dans leur routine qu’elles les ont tout simplement oubliés.

Pourtant leurs désirs sont là, assis quelque part entre leurs talents inexploités et leurs valeurs, attendant sagement qu’on daigne leur accorder de l’intérêt.

Ces souhaits invisibles comme je les appelle, je les vois surgir régulièrement tout au long de mes ateliers d’écriture.

Pour les réveiller, inutile d’avoir recours à des exercices compliqués. Il suffit parfois d’un mot – mais pas n’importe lequel – pour créer la brèche dans laquelle ils vont s’engouffrer.

Comment je le sais ? Je ne le sais pas, je le vois. Je vois les yeux qui commencent à briller, le pétillement des pupilles lorsque la bouche s’apprête à sourire, le soulagement de celle ou celui qui croyait son désir de vivre éteint et qui constate qu’il n’en est rien.

A différentes époques de ma vie, j’ai été cette personne qui sentait sa flamme s’éteindre. Et à chaque fois, l’écriture m’a sauvée. Elle m’a rendue résiliente et m’a donné le courage d’oser.

Si elle l’a fait pour moi, elle peut le faire pour vous aussi. Il suffit d’un carnet, d’un crayon, d’un environnement propice et surtout, d’en avoir ENVIE. 

Les ateliers d’écriture La Parenthèse Inspirante

05 septembre 2024
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Conçus pour stimuler la créativité, encourager l’expression personnelle et renforcer la confiance en soi.

Renseignements et inscriptions : anita@bleuencre.ch ou 079 470 30 92.

Lâcher-prise et résilience

23 août 2024
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(photo Carole Bouquet / Instagram)

Aujourd’hui, j’ai passé une heure à discuter avec une personne qui m’a beaucoup aidé à avancer. Manque de chance, je n’étais pas dans mon meilleur jour . Pourtant, je n’ai pas cherché à lui cacher mon état. D’abord parce que je sais très bien qu’elle s’en serait rendue compte mais aussi parce que je ne ressens plus autant qu’avant le besoin de me protéger.

Cela m’a fait penser à cette jolie phrase de l’actrice Carole Bouquet, qui va bientôt fêter ses 67 ans. Interviewée pour le magazine Madame Figaro sur sa relation au temps, elle répond : « S’endurcir ? Certainement pas ! Jeune, j’avais une cote de mailles. Aujourd’hui, c’est de la dentelle. Je me sens plus fragile, peut-être parce que l’insouciance s’envole avec la jeunesse ».

J’ai donc choisi d’assumer mon état d’esprit du moment face à mon interlocutrice et de lui faire part de mes doutes en toute simplicité. Non seulement parce que j’ai confiance en cette personne, mais aussi parce que cette vulnérabilité assumée me semble bien plus utile aux jeunes générations que la force factice de ceux qui manient les concepts comme des épées.

  • Quoi de mieux qu’un exemple de résilience pour donner envie de se relever ?
  • Quoi de mieux qu’un aveu de faiblesse pour donner envie de s’entraider ?  

Ce n’est pas un hasard si dans les situations de catastrophe, l’entraide mobilise des gens qui, en d’autres circonstances, n’auraient pas levé le petit doigt. Nous sommes si habitués à nous montrer invulnérables qu’il nous faut parfois du « lourd » pour nous attendrir.

J’ai donc passé une heure en compagnie d’une personne sans chercher à lui cacher mes difficultés et cela m’a fait un bien fou. Et c’est dans ce même état d’esprit je co-créer mes ateliers d’écriture pour en faire des espaces propices à l’expression de soi.

B LEU ENCRE , Anita Hochstetter

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Je m’appelle Anita et je suis la fondatrice de Bleu Encre. Rédactrice HES et storyteller, j’ai fait de l’écriture un outil de résilience personnelle, que je transmets au travers d’ateliers à thèmes afin d’encourager les personnes à se réinventer. Intéressé.e à participer ? Contactez-moi en mp pour être informé des sessions de la rentrée.

Atelier d’écriture 08.06.24 : La force de l’authenticité, concilier vulnérabilité et leadership.

02 juin 2024
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Je vous invite à découvrir, par des jeux d’écriture et de partage, comment concilier vulnérabilité et leadership, ces deux facettes que tout semble opposer et qui pourtant se complètent. Infos et inscriptions : anita@bleuencre.ch

Flyer : Atelier 8 juin – instagram

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Entendre ce qui n’est pas dit

09 janvier 2024
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Savez-vous que l’ouïe est le dernier de nos sens à s’éteindre lorsque nous quittons ce monde, après être resté actif vingt-quatre heures sur vingt-quatre durant toute notre vie ?

De la naissance

N’est-ce pas merveilleux d’apprendre qu’au cœur des bruissements du liquide amniotique, un nourrisson fait déjà la différence entre les sons graves et les sons aigus ?

Ce sens fabuleux dont la nature nous a doté poursuit son développement après la naissance, pendant que le bébé se retrouve immergé dans l’écho sonore de sa famille. Ainsi, l’enfant s’apaisera lorsque vous lui parlerez doucement mais sursautera en présence d’un bruit incongru. Un écoulement d’eau lui signalera l’heure du bain tandis que le tintement des assiettes lui annoncera l’imminence du repas. Cette immersion sonore à trois cent soixante degrés construit donc les repères dont le bébé se servira pour appréhender son environnement et interagir avec lui.

A l’âge adulte

Si l’écoute nous donne les clés du monde qui nous entoure, elle modifie aussi notre connexion aux autres, selon que nous choisissons d’écouter en profondeur ou superficiellement. Ainsi, être sensible à la voix blanche d’une personne angoissée nous rapprochera d’elle, tandis qu’ignorer cette détresse nous privera d’un lien plus authentique et plus profond.

Se connecter ou s’isoler

Ce merveilleux canal de connexion est pourtant mis à rude épreuve dans notre quotidien envahi par le bruit. Pour nous protéger de cette pollution sonore, nous sommes souvent tentés de nous isoler à l’aide de casques ou d’écouteurs, afin de choisir librement ce que nous avons envie d’entendre.

Cette recherche légitime d’apaisement, rappelant celle de l’enfant calmé par la voix familière de sa mère, revêt l’inconvénient de canaliser le champ de nos échanges avec le risque de nous priver de la spontanéité de tout un monde en mouvement. 

Donner du sens à nos expériences

Comment trouver la voie du juste milieu ? Peut-être en pratiquant l’écoute active. Cette qualité d’attention, ouverte et silencieuse, permet à l’autre de s’exprimer librement et de déposer ce qui l’enchante ou ce qui le préoccupe dans un espace dénué de tout jugement. Cette approche permet d’ouvrir des portes lesquelles, hors de cet espace, resteraient fermées. 

Mais au-delà des informations qu’elle nous procure, l’écoute peut aussi nous inciter à agir. Ne vous êtes-vous jamais senti encouragé par le récit d’une personne qui semblait avoir vécu la même chose que vous et racontait de quelle façon elle avait réussi à surmonter ses difficultés ?

Nous vibrons à l’évocation de certains événements parce qu’ils font écho avec nos ressentis et donnent du sens à nos vies. De ce point de vue, l’écoute n’a rien d’une activité passive mais représente, au contraire, un fabuleux moyen d’élargir nos horizons. 

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Que 2024 vous donne le courage d’écrire votre propre histoire !

31 décembre 2023
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Je ne suis pas entrée tout de suite. Cette grande porte fermée m’impressionnait un peu ! Je voulais surtout savourer cet instant de pure liberté dont j’avais tant rêvé

Lorsque j’ai posé ma main sur la poignée, mes doigts tremblaient non pas de peur, mais d’excitation à l’idée d’entrer dans ce nouveau décor. En même temps, je ne voulais rien précipiter tout en mourant d’envie de laisser libre cours à mon exaltation.

Une fois la porte ouverte, j’ai fait quelques pas dans ce lieu qui semblait m’attendre depuis une éternité et un brusque sursaut de panique m’a saisie. J’avais du mal à réaliser que c’était vrai !

J’ai cherché du regard quelque chose capable de me donner du courage et mes yeux se sont arrêtés sur une rangée de livres aimés rangés sur une étagère. Rassurée, je me suis installée à ma table de travail.

Imaginer d’abord, parce que c’est ainsi que tout commence !

Puis entrer dans l’espace fécond de la création, où le temps s’étire au rythme des idées.

Mais parfois aussi, inviter ma solitude à prendre le thé, en attendant que revienne mon inspiration.

Chaque matin, je me suis assise face mes désirs, à mes idées, à mes craintes et à mes démons. Et chaque matin, je les ai regardés se chamailler en essayant de trouver des solutions pour les aider à communiquer.

Patiemment, j’ai appris à traiter avec chacun d’eux, en rêvant du jour où ils s’entendraient parfaitement. Et à l’heure où j’écris ces lignes, cela n’est pas encore arrivé. Mais ce n’est pas grave car un matin, en ouvrant la fenêtre et en regardant l’aube rose se lever, j’ai compris.

Compris que pour avancer, il faut parfois redevenir un débutant, qu’accepter ses faiblesses fait partie du jeu et que pour découvrir ses forces, il faut savoir oser. Car personne ne sait de quoi il est capable tant qu’il ne l’a pas expérimenté. C’est ainsi que j’ai créé Bleu Encre, qui va fêter sa première année d’activité.

Tout compte fait, 2023 aura été une année parfaite pour m’aider à intégrer de nouvelles données. D’autres ne tarderont d’ailleurs pas à m’être enseignées, pour peu que je maintienne mon esprit curieux et mon cœur ouvert. 

Que 2024 vous donne le courage d’écrire votre propre histoire !

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Renaître

12 juin 2023
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Tu viens de faire un choix important, peut-être le plus significatif de toute ta vie. Tu t’es choisie ! 

Après avoir passé de longues années à orienter ton regard vers les autres, tu as enfin décidé de le tourner vers toi. Alors évidemment, le face à face est un peu déstabilisant, comme lorsqu’on retrouve quelqu’un perdu de vue depuis longtemps. Cette personne avec laquelle tu as été intime et qui a partagé tes secrets a beaucoup changé, même si au fond, c’est bien elle, tu la reconnais.

En l’observant attentivement, tu réalises qu’elle a perdu son insouciance. Est-ce le prix à payer pour une vie réussie ? Elle te parle longuement de ses rêves, de sa volonté d’y arriver et de son énergie illimitée, et la simple évocation de ces souvenirs la plongent dans un abîme de nostalgie. La voilà maintenant qui pleure, sans que tu aies eu le temps de réaliser ce qui est en train de se produire.

Tu t’assieds auprès d’elle et tu l’entoures de tes bras. La voir si vulnérable te brise le cœur. Tu restes un long moment silencieuse dans cette proximité bienveillante et tu lui promets de rester là. 

(suite…)

Faire semblant !

26 mai 2023
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Récemment, quelqu’un m’a dit que j’étais particulièrement nulle pour faire semblant ! 

Cette phrase m’a vraiment réjouie, parce qu’elle est vraie. Et parce qu’à mes yeux, c’est une qualité et non un défaut. Est-ce qu’elle me sert ? Pas toujours. Même si je m’efforce de choisir soigneusement mes mots pour dire (ma) vérité (puisque chacun a la sienne) il arrive que certaines de mes prises de position soient mal interprétées. Pourtant, je ne peux faire autrement que rester fidèle à mes convictions car c’est, de mon point de vue, la seule manière d’avancer.

Des questions qui en cachent d’autres

Vous connaissez cette phrase qui dit : On fera les comptes à la fin ! Dans le même esprit, lorsqu’une trajectoire de vie arrive à son terme, vient l’heure du bilan. Ai-je assez donné ? Ai-je assez travaillé ? Ai-je réussi ? Mais derrière toutes ces questions, s’en cachent d’autres, bien plus profondes : Ai-je été vu ? Ai-je été compris ? Ai-je été aimé ?

Car ce qui nous importe réellement, c’est de savoir si notre vie sert à quelque chose. Cet espoir que nous portons tous est notre part d’humanité. Elle est précieuse et se révèle au quotidien lorsque nous secourons quelqu’un, lui tendons la main ou lui offrons une oreille attentive et non jugeante.

Mais ce que nous ne voyons pas, c’est qu’en agissant ainsi, c’est nous-mêmes que nous secourons. Nous consolons cet être que nous avons perdu de vue, cette personne si désireuse de bien faire qu’elle ne pense qu’à répondre aux sollicitations extérieures, dans une course parfois sans fin.

Briser les schémas limitants pour trouver la sécurité intérieure

Dès lors, pas étonnant qu’à l’heure du bilan, nous ayons l’impression d’être passé à côté de quelque chose. Et ce quelque chose, c’est nous. Alors au lieu de suivre les chemins mensongers qu’emprunte notre ego pour nous rassurer, posons-nous plutôt les bonnes questions : 

  • Suis-je fidèle à mes valeurs ou est-ce que je me contorsionne pour entrer dans un cadre de références qui n’est pas le mien ?
  • Suis-je authentique ou est-ce que j’incarne l’image que d’autres ont besoin que je leur renvoie ?
  • Quand me suis-je félicité pour la dernière fois au lieu de m’imposer de nouvelles conditions ?

Etre doux envers soi-même, ce n’est pas être faible, comme on nous l’a souvent répété. C’est se respecter suffisamment pour se donner la priorité lorsque c’est nécessaire. C’est s’aimer au point de se faire entièrement confiance. Et c’est finalement constater que ce chemin mène vers la sécurité intérieure, celle que personne ne pourra nous enlever.

Bleu Encre, Anita Hochstetter

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