Atelier d’écriture « Transformer le burnout en créativité »

22 octobre 2024
Non classé

Il y a un moment où tout semble flou. Le stress, la pression, les journées qui défilent … jusqu’au point de rupture. Le burnout, tu le verras rarement venir et pourtant il changera tout.

Plus tard, lorsque tu te relèveras, viendront les questions. Comment donner du sens à ce que tu as traversé ? Comment retrouver l’envie de vivre ? Que faire de cette nouvelle personne que tu es devenue ?

C’est ici que commence une autre histoire, la tienne. Dans cet atelier d’écriture, je t’inviterai à en tracer les contours pour te donner envie de repartir, plus confiant.e et plus fort.e.

Inscriptions : anita@bleuencre.ch – Prix de l’atelier de 2 heures : 80.-

Atelier d’écriture « DES COULEURS ET DES MOTS »

14 octobre 2024
Non classé

Atelier d’écriture intuitive

26 septembre 2024
Non classé

Où sont passés vos rêves ?

13 septembre 2024
Non classé

Transformer son rêve en objectif, c’est valable pour ceux qui ont un rêve.

Mais que dire de tous ces gens qui aspirent à autre chose sans avoir de rêve particulier à l’esprit.

En réalité, ces personnes ont bel et bien des rêves, mais elles sont tellement emprisonnées dans leur routine qu’elles les ont tout simplement oubliés.

Pourtant leurs désirs sont là, assis quelque part entre leurs talents inexploités et leurs valeurs, attendant sagement qu’on daigne leur accorder de l’intérêt.

Ces souhaits invisibles comme je les appelle, je les vois surgir régulièrement tout au long de mes ateliers d’écriture.

Pour les réveiller, inutile d’avoir recours à des exercices compliqués. Il suffit parfois d’un mot – mais pas n’importe lequel – pour créer la brèche dans laquelle ils vont s’engouffrer.

Comment je le sais ? Je ne le sais pas, je le vois. Je vois les yeux qui commencent à briller, le pétillement des pupilles lorsque la bouche s’apprête à sourire, le soulagement de celle ou celui qui croyait son désir de vivre éteint et qui constate qu’il n’en est rien.

A différentes époques de ma vie, j’ai été cette personne qui sentait sa flamme s’éteindre. Et à chaque fois, l’écriture m’a sauvée. Elle m’a rendue résiliente et m’a donné le courage d’oser.

Si elle l’a fait pour moi, elle peut le faire pour vous aussi. Il suffit d’un carnet, d’un crayon, d’un environnement propice et surtout, d’en avoir ENVIE. 

Les ateliers d’écriture La Parenthèse Inspirante

05 septembre 2024
Non classé

Conçus pour stimuler la créativité, encourager l’expression personnelle et renforcer la confiance en soi.

Renseignements et inscriptions : anita@bleuencre.ch ou 079 470 30 92.

Lâcher-prise et résilience

23 août 2024
Non classé

(photo Carole Bouquet / Instagram)

Aujourd’hui, j’ai passé une heure à discuter avec une personne qui m’a beaucoup aidé à avancer. Manque de chance, je n’étais pas dans mon meilleur jour . Pourtant, je n’ai pas cherché à lui cacher mon état. D’abord parce que je sais très bien qu’elle s’en serait rendue compte mais aussi parce que je ne ressens plus autant qu’avant le besoin de me protéger.

Cela m’a fait penser à cette jolie phrase de l’actrice Carole Bouquet, qui va bientôt fêter ses 67 ans. Interviewée pour le magazine Madame Figaro sur sa relation au temps, elle répond : « S’endurcir ? Certainement pas ! Jeune, j’avais une cote de mailles. Aujourd’hui, c’est de la dentelle. Je me sens plus fragile, peut-être parce que l’insouciance s’envole avec la jeunesse ».

J’ai donc choisi d’assumer mon état d’esprit du moment face à mon interlocutrice et de lui faire part de mes doutes en toute simplicité. Non seulement parce que j’ai confiance en cette personne, mais aussi parce que cette vulnérabilité assumée me semble bien plus utile aux jeunes générations que la force factice de ceux qui manient les concepts comme des épées.

  • Quoi de mieux qu’un exemple de résilience pour donner envie de se relever ?
  • Quoi de mieux qu’un aveu de faiblesse pour donner envie de s’entraider ?  

Ce n’est pas un hasard si dans les situations de catastrophe, l’entraide mobilise des gens qui, en d’autres circonstances, n’auraient pas levé le petit doigt. Nous sommes si habitués à nous montrer invulnérables qu’il nous faut parfois du « lourd » pour nous attendrir.

J’ai donc passé une heure en compagnie d’une personne sans chercher à lui cacher mes difficultés et cela m’a fait un bien fou. Et c’est dans ce même état d’esprit je co-créer mes ateliers d’écriture pour en faire des espaces propices à l’expression de soi.

B LEU ENCRE , Anita Hochstetter

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Je m’appelle Anita et je suis la fondatrice de Bleu Encre. Rédactrice HES et storyteller, j’ai fait de l’écriture un outil de résilience personnelle, que je transmets au travers d’ateliers à thèmes afin d’encourager les personnes à se réinventer. Intéressé.e à participer ? Contactez-moi en mp pour être informé des sessions de la rentrée.

J’ai (pas) besoin d’aide !

23 juillet 2024
Chronique

Il y a longtemps, j’ai vécu en direct le burn-out d’un proche. A cette époque, ce syndrome n’était ni reconnu, ni admis. Même l’entourage en parlait à demi-mot, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse. 

Pourtant, des années plus tard, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’en ai été victime moi aussi.  Pourtant, j’en connaissais parfaitement les signes avant-coureurs ! J’aurais donc dû être immunisée ! 

C’est là que j’ai pris conscience qu’être bien informés ne nous préserve pas du danger. Paradoxalement, c’est même souvent l’inverse. Pourquoi ? Parce que nos belles certitudes nous font penser : C’est bon, je gère !

C’est aussi ce que disent ceux qui ne respectent pas la distance de sécurité avec le véhicule devant eux. Jusqu’au jour où un freinage d’urgence porte un coup fatal à votre belle assurance. Et maintenant, qui va gérer ?

A quoi sert l’intelligence que nous déployons à longueur de journée pour régler les problèmes des autres si elle nous fait défaut lorsqu’il s’agit de préserver nos propres intérêts ?

  • Mes mains tremblent légèrement ? Je devrais peut-être diminuer le café.
  • Mon cœur bat un peu trop vite ? Normal, j’ai tant de choses à gérer. 
  • Je ne dors plus ou très mal ? C’est ce nouveau dossier qui me stresse. Dès qu’on l’aura bouclé, ça ira mieux.
  • Je me réveille avec des maux de dos terribles ? Ah cette satanée position assise ! Il faut que je me remette au vélo.
  • Je ne parviens plus à me concentrer ? Cet open space est vraiment une plaie. Si seulement j’avais un bureau individuel …

On a tous des angles morts émotionnels. Bien souvent, ils renvoient à des émotions que nous avons appris à réprimer. 

Cette expérience m’a enseigné que le corps est un baromètre puissant et qu’apprendre à l’écouter n’est jamais une perte de temps. 

PS : Vous cherchez une lecture pour l’été ? Plongez-vous dans « L’art subtil de s’en foutre ! » de Mark Manson qui vous aidera à lever le pied sans culpabiliser. Et surtout, prenez soin de vous et de votre santé !

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Des mots pour construire des ponts

23 juillet 2024
Chronique

Hier matin, en prenant mon petit déjeuner, je lis qu’une mère de famille originaire d’Érythrée, au bénéfice d’un titre de séjour depuis plusieurs années, prend le bus avec ses deux enfants. Quelques arrêts plus loin, une dame entre et les voyant, saisit l’un des deux jeunes garçons et l’arrache violemment de son siège en l’invectivant de propos racistes. L’enfant est précipité par terre sous le regard médusé des passagers.

Cette histoire ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose, ou plutôt quelqu’un ? Une femme noire américaine qui un jour de décembre 1955 refusa de céder sa place dans le bus à un passager blanc ?

hroniqueAu-delà de l’incompréhension que suscite en moi ce geste de la part d’une adulte envers un enfant, c’est sa violence gratuite qui me sidère. Que peut retenir un enfant d’une telle intervention, sinon de la peur et de l’incompréhension ? Quelles images vont s’imprimer à vie dans son inconscient sur la place qui lui revient ? 

Dans ce fameux bus, une seule personne semble être intervenue pour manifester sa désapprobation, les autres se sont tus. Et leur silence a parlé pour eux. Racisme inconscient ou manque de courage ? Qu’aurais-je fait leur place ? 

Beaucoup de gens affirment ne pas être racistes. Pourtant, dès que l’on aborde certains sujets, leurs propos deviennent ambivalents, voire se teintent d’un sentiment de supériorité à peine voilé, celui-là même qui fait le lit des discriminations. Comme le dit la professeure Patricia Roux dans un article sur le sujet : « Nous avons tendance à considérer tout ce qui sort de notre cadre comme étant inférieur.

Mais le racisme qui m’effraie le plus est celui qui se cache et ne dit pas son nom. Celui-là est dangereux parce que comme une maladie infectieuse, il évolue à bas bruit et ce n’est qu’au moment où il explose que l’on prend conscience de la gravité de la tumeur et de l’ampleur de ses ramifications. 

Et c’est parce que j’ignore comment lutter contre ce fléau que j’écris. Se sentir impuissant ne signifie pas que l’on doive se taire. Au contraire. Les mots ancrent la réalité dans les faits et peuvent construire des ponts au-dessus des inégalités.

Et ce sont bien les mots calmes et courageux de l’américaine Rosa Parks qui lui ont permis un jour de faire valoir ses droits et de faire triompher la déségrégation. 

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

LES BELLES HISTOIRES DE L’ETE (épisode 3)

12 juillet 2024
Les belles histoires

Je tiens une enveloppe dans mes mains. Je viens de la retrouver, glissée entre les pages d’un livre.  Je ne sais plus ce qu’elle contient. Alors je l’ouvre et soudain, j’entends ton rire fuser. Et cet éclat de joie suffit à déclencher une avalanche de souvenirs. 

Je nous revois sur cette montagne, enroulés dans des couvertures et avec pour seuls témoins la nature grandiose et les derniers rayons du soleil qui viennent mourir à nos pieds. Je nous revois sur cette plage, les cheveux mouillés, avec pour seule nourriture une bouteille de champagne et notre irrésistible envie de dévorer la vie.

Ou es-tu ? Je t’imagine intacte, telle que je t’ai connue, et ma main dessine encore de mémoire les contours de ta chevelure que j’écartais d’une main pour t’embrasser dans le cou. 

Mes doigts fouillent l’enveloppe à la recherche d’autres mots, ceux que j’aurais dû te dire et que par manque de courage, j’ai décidé de retenir. Avais-tu deviné que mon besoin de liberté était trop immense pour tenir entre quatre murs ?

Et moi, pourquoi n’ai-je pas compris que cette immensité te faisait peur et que tu avais besoin d’un nid pour te sentir en sécurité ?

Alors tu m’as quitté sans un mot et je suis parti sans me retourner. J’ai sauté d’un continent à l’autre comme on joue à la marelle dans une cour de récréation géante. Je pensais qu’élargir mes horizons augmenterait mes possibilités. Mais à force de marcher, j’ai fini par revenir à l’endroit où j’étais né.  Comme les saumons, j’ai remonté instinctivement le cours de la rivière, certain de t’y retrouver. 

Ces retrouvailles n’auront peut-être jamais lieu.  Mais tant que le ciel gardera ton empreinte, je continuerai à nager de toutes mes forces dans ta direction, parce que j’ai enfin compris que c’est en profondeur que sont enfouis les trésors.

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Kilométrage

08 juillet 2024
Chronique

Prise de conscience

Et puis il y a ce moment que vous n’avez pas vu venir, où l’aiguille du temps sur le compteur semble osciller dangereusement vers la droite, comme si un fou avait appuyé sur l’accélérateur.

Et là, soudain, une prise de conscience et un décompte s’enclenche : A ce rythme, combien de temps me reste-t-il pour réaliser ce qui me tient vraiment à cœur ?

L’heure du choix

Cette acuité nouvelle agit comme un révélateur et va de pair avec un choix : Dans quelle catégorie vais-je désormais piloter mon bolide ?

  • Les fonceurs, qui vont opérer un virage à 180 degrés pour se redonner de l’élan
  • Les passionnés, qui continueront d’avancer le regard rivé sur la ligne d’arrivée
  • Les indécis, qui vont rester au stand avec les mécaniciens
  • Les résignés, que vous croiserez dans les gradins

Un aller sans retour

Dans le dernier livre que j’ai lu, il est écrit : « La plupart d’entre nous meurent avec encore leur musique à l’intérieur ». 

Je sais, c’est dur. Et pourtant c’est vrai.

Plus jeunes, nous vivions avec un réservoir plein de DEMAIN. La maturité nous fait prendre conscience qu’à cette étape, il est trop tard pour refaire le plein et qu’il est urgent d’utiliser les AUJOURD’HUI qu’il nous reste. Alors, qu’allez-vous faire ?

  • Vous résigner et regarder la course depuis les gradins ?
  • ou tenter votre chance en pilotant au mieux votre engin ?

Recadrage

Rappelez-vous que c’est le regard que nous portons sur les situations qui nous permettent de les changer. On appelle cela le RECADRAGE. 

Je vous propose un jeu :   Prenez la première situation qui se présentera à vous et voyez comment, en la recadrant, vous avez la possibilité d’en modifier l’issue ! Vous risquez bien de trouver de bonnes raisons de continuer !

BLEU ENCRE, Anita Hochstetter

Réalisation Sinabe Sàrl — Design Fanny Aeschlimann
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